- La série animée Splinter Cell : Deathwatch débarque sur Netflix avec huit épisodes qui marquent le retour de Sam Fisher après douze ans d’absence
- L’adaptation signée Derek Kolstad propose une animation réaliste mêlant espionnage et action explosive dans un univers sombre et technique
- Les critiques saluent la qualité visuelle et l’intensité des scènes d’action tout en pointant un scénario qui s’éloigne parfois de l’esprit furtif original
- Netflix réussit à offrir aux fans une renaissance du célèbre agent secret dans un format moderne qui séduit la communauté gaming française
Après douze années d’absence, Sam Fisher fait son grand retour sur les écrans. La plateforme Netflix diffuse depuis le 14 octobre 2025 Splinter Cell : Deathwatch, une série animée en huit épisodes qui transpose l’univers du célèbre jeu vidéo d’Ubisoft dans un format inédit et spectaculaire.
Le retour tant attendu de Sam Fisher dans l’univers de la série
La communauté gaming mondiale attendait ce moment depuis 2013. Splinter Cell : Deathwatch marque officiellement la renaissance de la franchise de jeux vidéo culte d’Ubisoft sur les écrans. Cette production originale Netflix, dévoilée le 14 octobre 2025, propose une relecture audacieuse de l’univers de l’espion légendaire Sam Fisher. Créée par Derek Kolstad, le scénariste à l’origine de la saga John Wick, cette série animée pour adultes se compose de huit épisodes qui plongent les spectateurs dans une intrigue d’espionnage haletante. La plateforme de streaming s’offre ainsi une adaptation majeure d’une licence emblématique du monde vidéoludique, rejoignant le catalogue déjà fourni d’adaptations gaming.
L’histoire se déroule plusieurs années après les événements des jeux originaux. Sam Fisher, doublé par l’acteur Liev Schreiber, n’est plus qu’une légende dans les couloirs sombres de l’espionnage international. Retiré du service actif, il doit reprendre du service pour aider une nouvelle recrue à démêler une conspiration mondiale qui menace la stabilité géopolitique. Cette approche narrative permet aux créateurs de proposer un personnage vieillissant mais toujours aussi redoutable, dont l’expérience devient un atout précieux face aux menaces contemporaines.

Une production technique soignée au service de l’action
La réalisation de cette série animée Netflix repose sur un partenariat entre Ubisoft Film & Television et deux studios d’animation reconnus : le studio danois Sun Creature et le studio français Fost, célèbre pour son travail sur Le Sommet des Dieux. Cette collaboration internationale donne naissance à une animation réaliste qui privilégie le clair-obscur et les jeux de lumière caractéristiques de la franchise. Les séquences d’action bénéficient d’une fluidité remarquable, avec des mouvements de corps moins rigides que dans d’autres productions similaires comme Tomb Raider: The Legend of Lara Croft.
Le style visuel adopte une approche contemporaine qui rappelle parfois l’esthétique de Cyberpunk: Edgerunners, notamment dans le traitement des décors urbains et des éclairages nocturnes. Les studios ont privilégié un réalisme graphique qui sert l’atmosphère tendue propre aux opérations d’infiltration. Chaque scène d’action est chorégraphiée avec précision, offrant des moments spectaculaires qui conservent néanmoins une certaine crédibilité tactique. Cette attention portée aux détails visuels témoigne de l’ambition de la production de proposer une expérience visuelle premium aux fans exigeants de la franchise.
Un accueil critique partagé entre admiration et réserves
Les premiers retours de la presse spécialisée révèlent des opinions contrastées sur cette adaptation. Si la qualité technique et l’intensité des séquences d’action sont unanimement saluées, certains critiques regrettent que le scénario s’éloigne de l’essence furtive qui faisait la spécificité des jeuxvidéo originaux. L’influence de Derek Kolstad se fait sentir avec une approche plus frontale de l’action, proche de l’univers de John Wick, ce qui divise les puristes de la franchise.
Selon plusieurs médias gaming, la série obtient des notes variant entre 6 et 8 sur 10. Les amateurs de techno-thriller apprécient particulièrement l’atmosphère sombre et les enjeux géopolitiques complexes développés tout au long des huit épisodes. La performance vocale de Liev Schreiber dans le rôle de Sam Fisher convainc également, apportant une profondeur émotionnelle au personnage vieillissant. Toutefois, certains spectateurs auraient préféré une fidélité plus stricte au gameplay furtif qui a fait la renommée de la série de jeux depuis sa création en 2002.
La durée de chaque épisode de la série animée, estimée entre 25 et 30 minutes, permet de maintenir un rythme soutenu sans temps morts. Cette structure narrative favorise l’enchaînement des missions et des révélations progressives sur la conspiration centrale. Les dialogues, parfois teintés d’humour noir, donnent une dimension humaine aux personnages tout en préservant le sérieux des situations d’espionnage.
Les spécificités qui séduisent les fans français
Pour la communauté gaming française qui suit l’actualité, cette série adaptée du jeu vidéo représente une opportunité unique de redécouvrir l’univers de Sam Fisher sous un nouveau jour. La participation du studio français Fost à la production renforce l’attrait local de ce projet ambitieux. Les fans français apprécient particulièrement la qualité du doublage et l’attention portée aux détails géopolitiques qui confèrent une crédibilité aux intrigues d’espionnage présentées.
Les huit épisodes de cette première saison explorent différentes facettes de l’espionnage moderne, des cyberattaques aux infiltrations physiques en passant par les manipulations politiques. Cette diversité thématique maintient l’intérêt des spectateurs tout en rendant hommage aux différentes mécaniques de gameplay qui ont marqué l’histoire de la franchise.
Critères | Splinter Cell : Deathwatch | Jeux vidéo originaux |
Format | Série animée 8 épisodes | Jeux d’infiltration |
Durée moyenne | 25-30 minutes par épisode | 10-15 heures de jeu |
Style d’action | Action frontale + infiltration | Infiltration furtive prioritaire |
Studio | Ubisoft Film & Television | Ubisoft Montreal |
Public cible | Adultes (TV-MA) | Joueurs 18+ |
Disponibilité | Netflix (streaming) | Multiples plateformes |
Le retour de Sam Fisher sur les écrans à travers Splinter Cell : Deathwatch constitue un événement majeur pour les passionnés de gaming et d’espionnage. Cette adaptation animée audacieuse réussit le pari de moderniser une franchise culte tout en préservant son ADN techno-thriller. Malgré quelques libertés créatives qui divisent les puristes, la série offre un spectacle visuel de qualité et une intrigue captivante qui mérite l’attention de la communauté gaming française. Les joueurs qui suivent l’actualité des jeux vidéo trouveront dans cette production Netflix une porte d’entrée fascinante vers l’univers de l’espionnage moderne, en attendant peut-être un hypothétique nouveau chapitre vidéoludique de la saga.
Pour ne rien manquer des prochaines actualités gaming et des nouveautés sur vos franchises préférées, suivez régulièrement les contenus exclusifs publiés.
FAQ
Quelle est la date de sortie de Splinter Cell : Deathwatch sur Netflix ?
La série animée Splinter Cell : Deathwatch est disponible sur Netflix depuis le 14 octobre 2025.
Qui est le créateur de la série Splinter Cell : Deathwatch ?
Derek Kolstad, le scénariste célèbre pour avoir créé l’univers de John Wick, est à l’origine de cette adaptation animée.
Combien y a-t-il d’épisodes dans la première saison ?
La première saison de Splinter Cell : Deathwatch comprend huit épisodes d’une durée approximative de 25 à 30 minutes chacun. Cette structure permet de développer une intrigue d’espionnage complexe tout en maintenant un rythme soutenu qui caractérise les meilleures productions de techno-thriller contemporain.
La série est-elle fidèle aux jeux vidéo Splinter Cell ?
La série propose une relecture de l’univers des jeux avec une approche plus orientée vers l’action frontale que l’infiltration pure.
Y aura-t-il une saison deux de Splinter Cell : Deathwatch ?
Netflix et Ubisoft n’ont pas encore officiellement confirmé le renouvellement pour une deuxième saison